21 avril 2013 à 10:56
Saint-Etienne remporte la Coupe de la Ligue
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Trente-deux ans après leur dernier trophée
Saint-Etienne remporte la Coupe de la Ligue
Trente-deux ans après leur dernier trophée, les Stéphanois ont enfin ajouté une ligne à leur palmarès.
Bertrand-Régis LOUVET | Publié le 20.04.2013, 22h54 | Mise à jour : 23h27
Qui c’est les plus forts ? Evidemment c’est les Verts. La victoire de Saint-Etienne (1-0) face à Rennes, ce samedi soir en finale de la Coupe de la Ligue, referme une parenthèse de 32 ans pour le club du Forez enfin à la hauteur de son hymne mythique chanté comme un damné par l’auteur Jacques Monty.
Le dernier titre de champion de France des Stéphanois datait en effet un peu.
Plus exactement de 1981 et la fin du Giscardisme, des pantalons pattes d’éléphant, des cheveux longs et de la télévision de Guy Lux et Simone Garnier. Autre siècle, autre époque.
Mais puisque la nostalgie fonctionne toujours en France, Pierre-Emerick Aubameyang, Josuha Guilavogui, Loïc Perrin et leurs coéquipiers assument fièrement ce matin le statut d’héritiers des Curkovic, Larqué, Rocheteau et autres frères Revelli, présents hier soir en tribune pour assister à ce miracle vert. Au passage, le football charrie tout de même de sacrés valeurs lorsqu’il parvient à conjuguer avec autant d’harmonie passé et présent. Surtout dans une ambiance aussi incroyable et dans un stade au deux-tiers vert pour une authentique fête populaire.
L’histoire s’amuse parfois à couronner des héros improbables et elle ne s’en est pas privée hier soir. L’attaquant Brésilien Brandao, souvent raillé pour sa vaillance et une certaine inefficacité, va en effet inscrire le seul but de cette finale. Il ne s’agit sans doute pas du plus aisé de la carrière du Brésilien mais pas loin.
Les clubs mythiques ne meurent jamais
Lorsque le centre parfait d’Aubameyang lui parvient, Brandao n’a en effet plus personne en face de lui dans le but rennais. Car Benoît Costil, le gardien de but, vient de se trouer dans les grandes largeurs sur sa sortie (18e). Facile ou pas, un but reste un but. Surtout lorsqu’il offre un trophée et une qualification pour une Coupe d'Europe : la Ligue Europa.
Et les Rennais dans tout cela ? Ecrasés par une ambiance rare et très stéphanoise, ils se montrent à la hauteur. S’offrant même la première grosse occasion de cette finale sur une frappe en bout de course d’Erding au bout de 28 secondes de jeu. L’international turc sortira ensuite sur blessure. Un instantané de la soirée des Bretons pas vraiment servis par les événements.
Dimanche matin, la France va donc se réveiller avec une perruque verte, en souvenir du bon vieux temps. Car notre pays aime voir l’histoire radoter et mettre en valeur une ville ouvrière. Et puis, en football, les clubs mythiques s'effacent parfois mais ils ne meurent jamais.
Le dernier titre de champion de France des Stéphanois datait en effet un peu.
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Mais puisque la nostalgie fonctionne toujours en France, Pierre-Emerick Aubameyang, Josuha Guilavogui, Loïc Perrin et leurs coéquipiers assument fièrement ce matin le statut d’héritiers des Curkovic, Larqué, Rocheteau et autres frères Revelli, présents hier soir en tribune pour assister à ce miracle vert. Au passage, le football charrie tout de même de sacrés valeurs lorsqu’il parvient à conjuguer avec autant d’harmonie passé et présent. Surtout dans une ambiance aussi incroyable et dans un stade au deux-tiers vert pour une authentique fête populaire.
L’histoire s’amuse parfois à couronner des héros improbables et elle ne s’en est pas privée hier soir. L’attaquant Brésilien Brandao, souvent raillé pour sa vaillance et une certaine inefficacité, va en effet inscrire le seul but de cette finale. Il ne s’agit sans doute pas du plus aisé de la carrière du Brésilien mais pas loin.
Les clubs mythiques ne meurent jamais
Lorsque le centre parfait d’Aubameyang lui parvient, Brandao n’a en effet plus personne en face de lui dans le but rennais. Car Benoît Costil, le gardien de but, vient de se trouer dans les grandes largeurs sur sa sortie (18e). Facile ou pas, un but reste un but. Surtout lorsqu’il offre un trophée et une qualification pour une Coupe d'Europe : la Ligue Europa.
Et les Rennais dans tout cela ? Ecrasés par une ambiance rare et très stéphanoise, ils se montrent à la hauteur. S’offrant même la première grosse occasion de cette finale sur une frappe en bout de course d’Erding au bout de 28 secondes de jeu. L’international turc sortira ensuite sur blessure. Un instantané de la soirée des Bretons pas vraiment servis par les événements.
Dimanche matin, la France va donc se réveiller avec une perruque verte, en souvenir du bon vieux temps. Car notre pays aime voir l’histoire radoter et mettre en valeur une ville ouvrière. Et puis, en football, les clubs mythiques s'effacent parfois mais ils ne meurent jamais.
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